La course d’Andorre 100, est pour moi une épreuve mythique tant elle est exigeante avec ses 2000 mètres de dénivelé positif sur les 15 premiers kilomètres et le décor grandiose dans lequel elle se déroule.
Cette course avec son plateau relevé, Tschumi, Pau Capel… a offert un défi redoutable avec ses, la technicité de ses sentiers
Bien qu’enchanté d’avoir pris le départ de cette course je ne suis pas allé au bout de l’aventure.
Les montées techniques et raides, les descentes abruptes n’ont pas été la cause de mon abandon, c’est un élément bien plus insidieux qui m’a mené à l’échec : la chaleur.
Manque de vigilance, euphorie de la course, je me suis déshydraté.
A la base de Vie de Andorre la Vieille j’ai été rejoint par mon compère Laurent. Unis dans la difficulté, nous avons puisé au plus profond de nos réserves pour gravir les 900 derniers mètres.
La déshydratation due à une chaleur écrasante et l’impossibilité de se nourrir ont finalement eu raison de notre détermination. Un sentiment d’échec s’est emparé de nous au moment d’abandonner la course et de rendre notre puce GPS et notre dossard.
Le plan d’entrainement que nous avait préparé Jérôme mirassou était bien calibré, nous avions la distance et le dénivelé dans les jambes, mais c’était sans compter sur l’acclimatation à la chaleur et la gestion de l’alimentation. Ce qui passe généralement sur les autres courses ne passait plus ce jour-là. Comme nous l’a dit Jean Philippe @tshumi lors de la photo « ce sport est un sport de bouffe » : vite et bien résumé.
Fort de se conseil nous lui donnons rendez vous pour un Rougail saucisse sur la Diagonale en Octobre !
Merci à Cyril pour nous avoir transportés et ravitaillés lors de cette course. Rameur il lui faudra a lui aussi du courage et de la résilience pour relever le challenge de la Fort Boyard Challenge à Fouras | 7 et 8 octobre 2023 | Évènement multiglisse